Ça y est, c’est la reprise !

Les congés d’été sont à présent derrière nous. Nos fameuses « grandes vacances » sont appelées ainsi depuis le XIXᵉ siècle en Europe. Cette période correspond à la plus longue période de vacances scolaires, généralement aux mois de juillet, d'août et début septembre. Nous avons tous attendu avec impatience ce départ en congé. Avant notre départ, nous avons mis notre énergie pour boucler nos dossiers afin de partir pour nos « grandes vacances » l’esprit serein, le fameux « je pars l’esprit tranquille ».

Force est de constater que de nombreux managers et dirigeants ne savent pas se déconnecter du travail lors de cette période de congés estival. Nous avons tous besoin de faire une pause, de nous ressourcer, de lâcher prise, de faire et de penser à autre chose qu’au travail.

Durant mes congés, j’ai été témoin de quelques situations qui m’ont interpellé :

  • Sur un sentier de randonnée en montagne, conférence téléphonique entre une personne et probablement l’un de ses collaborateurs.
  • Au restaurant, la personne quitte la table (et sa famille), et de ce fait se rapproche de la nôtre. Elle répond au téléphone pour donner des consignes sur des actions à mener. Elle termine sa conversation par « tu me rappelles dès que c’est fait ».
  • A la plage, au bord de l’eau, la personne est au téléphone. Elle paraît en colère, fait des allers retours sur quelques mètres et bouge son bras avec véhémence.

Toutes les personnes autour comprennent bien qu’il s’agit d’un appel professionnel.
J’ai aussi entendu quelques retours de mes clients ou contacts :

  • « Je me connecte une fois par jour juste pour vérifier mes messages »
  • « J’appelle l’entreprise (ou mon équipe) pour savoir si tout se passe bien uniquement tous les 2 jours »
  • « Je réponds uniquement aux mails que j’estime urgent »

Et vous l’avez probablement vécu, vous recevez un avis de congés à un mail envoyé, et malgré cela la réponse de votre interlocuteur arrive dans la journée …

Sommes-nous à ce point indispensables au bon fonctionnement de nos organisations au point de se sentir obligé de conserver un lien permanent avec notre travail, y compris durant nos congés ?

La question se pose : s’agit-il d’un choix conscient ou d’une contrainte subite ?

La force et la puissance d’un leader se caractérise aussi par le fonctionnement de l’organisation en son absence. Et vous, qu’avez-vous fait durant vos congés pour vous déconnecter, vous préserver et pour lâcher prise ?

 

Merci à toutes et à tous de votre soutien et de votre fidélité.
Laurent TRELLU


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